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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 10:43

En matière d'humanité il faut toujours espérer le meilleur et se préparer au pire

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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 13:58

Etape 1 : Appeler son chat Grain.

Etape 2 : Le noyer

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24 novembre 2014 1 24 /11 /novembre /2014 17:41

Chaque jour, des millions de verbes sont victimes de violences conjugales.

Ne les oublions pas !

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 18:11

"Dans le consulting il n’y a pas de droit du travail, il n’y a que des jurisprudences"

Tiré de l'excellent blog Plooooooc

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 13:38

Blague zoophile :

C'est un mec qui rentre dans un bar ...

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 14:45

http://short-edition.com/oeuvre/poetik/les-petits-bonheurs

Quelques picotements se changeant en frissons,
Une infime sensation qui vient du fond de moi,
Qui grandit puis se cache pour revenir plus forte...
Se retenir est aussi difficile que le laisser aller,
Et déjà mon corps n’est plus mien.
Je ne pense, ni n’ose respirer, je ne suis que sensations.
Des soubresauts m’animent que je ne peux contenir,
Et je suis tout entier appelé vers cette fin
Que je désire autant que je crains
Et mon souffle s’affole.
Elle me scrute, impatiente, presque agacée
Car elle sait ce qui vient et qui ne veut venir
Et la gêne me saisit.
Cet état d’entre deux devient insoutenable
Et les secondes s’étiolent de mon impatience
A tenter à ma chair d'imposer
la force de ma volonté.
Plusieurs fois je renonce et renonce à renoncer,
Je me concentre autant que m’abandonne
M’insulte et m’encourage
Pour un peu je me mortifierai.
Et puis cette vague se retire,
Le reflux soudain me laisse vide
Stupide qu’il ne se soit rien passé,
Profondément déçu, incomplet.
Alors à nouveau je me tourne vers elle,
Je bredouille quelque mots et soudain j’éclate !
Dieu qu’il est bon d’éternuer...

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 17:55

Aujourd’hui c’est un jour sans... Sans envie, sans entrain, sans joie matinale, sans plaisir de l’anticipation d’une journée nouvelle, sans appétit de l’avenir imminent. Cela arrive me direz-vous, mais cela m’arrive de plus en plus souvent.
Oh bien sûr je vais m’atteler à ma tâche, ma raison d’être et ce qui me fait vivre. Mais il me semble parfois qu’elle me devient peu à peu insipide et que je n’y mets plus la même passion qu’autrefois. Il faut dire que même Sisyphe pousse son rocher depuis quelques minutes à peine rapporté à ma vi
e.


Je ne saurais dire comment tout a commencé, comment je suis née. Je sais juste que ce fut violent et douloureux, que ma venue au monde se fit de manière funeste, dans l’abîme et dans la mort. Je sais qu’à ce moment est apparue en moi la faim insatiable des nouveautés nés, que toutes mes pensées, mon corps, mon âme furent mues pour une volonté surhumaine de se rassasier, de se repaître encore et encore quel qu’en soit le prix. Mais avant cela, ai-je existé sous une forme ou une autre ? Ma naissance était-elle programmée, inscrite dans en filigrane dans le grand livre de la vie, ou fut-ce un accident ? Etais-je puissance que la fatalité a accomplie ?
Pendant bien des siècles, jamais ces questions ne m’effleurèrent, ni aucune autre d’ailleurs. Ma conscience m’est venue progressivement, si insidieusement que je ne saurai la dater. J’ai d’ailleurs bien mal avec le temps, vous comprenez pourquoi... Ce fut... Ce fut comme une évolution très lente, un éveil doux et graduel, comme quelqu’un qui émerge péniblement des limbes de l’évanouissemen
t.


De mes premiers temps, il me reste presque rien. Quelques images estompées, bien souvent violentes et colorées de sang, mais qui s’embrouillent en moi en une mélasse pâteuse qui me fait même douter de ne pas les avoir simplement imaginées en rêve. Mais la faim je le sais, était là et m’est restée depuis. Indomptée, sauvage, bestiale ! Je commence à peine à la comprendre, pas encore à la maîtriser.
Longtemps je me suis jeté d’une victime à une autre, m’abreuvant de son âme avant de bondir sur mon prochain repas. J’ai fait naître des terreurs, pleurer les hommes les plus aguerris, façonné l’Histoire et les histoires, brisé les plus forts, fauché les faibles, sans distinction d’âge ou de puissance. On m’a nommée dans bien langues et tue dans d’autres par peur qu’à mon nom j’apparaisse, on a essayé tant de vaines fois de m’échapper, de m’oublier pour un temps, de m’amadouer comme de me maudire ou même de me tuer ! On m’a vénérée et on m’a haïe. On m’a nommé Diable et Die
u.


Je ne compte plus mes surnoms mais je dois dire que le sobriquet de vampire et l’image qu’on s’en fait m’amuse beaucoup. Je serai censée craindre la lumière, l’ail et les crucifix et ne pas avoir de reflets. J’aime cette représentation qu’on s’est faite de moi car elle montre bien le ridicule de l’Humanité à vouloir à tout prix expliquer l’inexplicable, à mettre des mots, des images sur ce qui la dépasse de sa toute-puissance pour se rassurer en pensant avoir ainsi une quelconque maîtrise.
Vous pourriez me croire perverse, sadique ou je ne sais quoi de plus mesquin encore. Il n’en est rien. A vrai dire, je suis plutôt indifférente et froide. Il m’arrive même de pratiquer l’humour à ma façon, certes un peu noir. D’ailleurs je ne peux vous cacher que j’éprouve un plaisir particulier à me nourrir des puissants qui se croient inatteignables...
Mais croyez-le ou non j’ai aussi fait beaucoup de bien. J’ai fait des héros comme celui que vous avez surnommé le Che : en me faufilant la nuit dans sa tente pour me nourrir de son existence, je lui ai évité de vivre et de faire face aux contradictions du communisme, aux espoirs déçus et déchus. Regardez ce qu’est devenu Fidel ! Non, en l’ayant tué jeune j’en ai fait une légende, un mythe impérissable et qui surtout n’a pas été corro
mpu.


J’ai aussi eu à mon menu quelques tyrans dont la disparation a été pour beaucoup salvatrice et pour moi gouteuse ! Ah Staline, j’ai hésité longtemps avant de te manger mais je ne te regrette pas ! Comme tu as tremblé quand tu m’as vu à la fin de tes vieux jours. Toi, l’impitoyable, toi tellement craint, toi l’ennemi d’un si grand nombre et le cauchemar de bien plus, tes larmes amères ont été mon nectar...
Bien sûr, il en est que j’ai mangé à regret mais comme je vous l’ai dit ma faim n’a pas de limites et m’a souvent rendu aveugle. Ceux qui me posent le plus de problèmes de conscience, je crois que ce sont les artistes. Ils semblent toujours être à la veille de créer leur chef d’œuvre !
Etonnamment je me pose moins de questions avant de croquer un enfant. Il faut dire que durant tout ce temps j’ai vu bien plus que mon lot d’horreur. Alors, même quand je m’en prends à nouveau-né délicatement potelé, je me dis que je lui évite tant de malheurs et de désillusions que j’agis presque pour son bien.

Je ne sais pas pourquoi ce soir je me confie à vous de la sorte Madame. Peut-être est-ce l’apaisement que j’ai lu dans vos yeux lorsque vous m’avez vu. Peut-être sont-ce les sillons du temps qui courbe votre visage lui donnant un air sage et accompli. Peut-être est-ce de voir votre fille qui s’est endormi assise à vos côtés et qui semble si paisible alors que vous me regardez fièrement. Peut-être encore est-ce simplement de la lassitude...
Je dois vous avouer que je vous trouve très belle. Vos cheveux argentés dont avez pris grands soin jusqu’à ce jour, la petite fossette d’un sourire malicieux qui s’est affirmée avec le temps, vous mains qui ont travaillé dur et qui pourtant n’ont pas oublié de caresser, vos épaules pleine de dignité gracieuse... Vous me faites penser au roi David dont le psalmiste dit qu’il était « vieux et rassasié de jours ».
Comprenez je vous prie Madame, tout le respect que j’ai pour vous et ce que vous représentez. Il n’y a rien de personnel à ma présence et mon acte proche, juste peut-être un ordre des choses insaisissable et surement un peu fou.

Alors, ne m’en veuillez pas Madame, car dans quelques secondes maintenant je vous dévorer. Vous deviendrez alors ma nourriture, ma raison d’être, ma vie. Car oui, il faut bi
en que La Mort vive aussi Madame...

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25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 14:55

Quelques picotements se changeant en frissons,
Une infime sensation qui vient du fond de moi,
Qui grandit puis se cache pour revenir plus forte…
Se retenir est aussi difficile que le laisser aller,
Et déjà mon corps n’est plus mien.
Je ne pense, ni n’ose respirer, je ne suis que sensations.
Des soubresauts m’animent que je ne peux contenir,
Et je suis tout entier appelé vers cette fin
Que je désire autant que je crains
Et mon souffle s’affole.
Elle me scrute, impatiente, presque agacée
Car elle sait ce qui vient et qui ne veut venir
Et la gêne me saisit.
Cet état d’entre deux devient insoutenable
Et les secondes s’étiolent de mon impatience
A tenter à ma chair d'imposer
la force de ma volonté.
Plusieurs fois je renonce et renonce à renoncer,
Je me concentre autant que m’abandonne
M’insulte et m’encourage
Pour un peu je me mortifierai.
Et puis cette vague se retire,
Le reflux soudain me laisse vide
Stupide qu’il ne se soit rien passé,
Profondément déçu, incomplet.
Alors à nouveau je me tourne vers elle,
Je bredouille quelque mots e
t soudain j’éclate !
Dieu qu’il est bon d’éternuer...

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 21:17
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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 10:17

Mon mail d'au revoir à la fin d'un mission longue :

 

 

Bonjour à tous,

Après bientôt un an et demi passé en votre compagnie, ma mission s’achève bientôt (musique triste de violons derrière).

Toutefois qui dit départ, dit pot de départ ! (musique joyeuse cette fois)

Vous êtes donc tous conviés dans la salle café pour partager quelques petites douceurs sucrées.


Mais pourquoi dire au revoir à un consultant après tout ? Et même qu’est-ce qu’un consultant et quelle peut être son utilité ? C’est une excellente question et je me remercie de me l’être posée. Pour y répondre je vous propose un tour d’horizon de citations traitant de ce passionnant problème :

- Le médecin : « un consultant c’est comme l’appendice : on sait pas trop à quoi ça sert et quand ça gêne on l’enlève »

- Les penseurs latins « si vis pacem para consultentum »

- Le cardinal protodiacre à l’issue du conclave tout auréolé du Saint Esprit « Habemus Consultam ! »

- Ronsard : « Moi qui ait vu tant de roses périr,
Et leurs pâles pétales se flétrir,
Joncher la terre froide je sais bien,
Comme l’éclat du consultant est vain ! »

- Le moqueur : « Dans consultant, il y a sultan mais vu qu’on est dans une démocratie qu’est-ce qui reste ? »

- Le commercial : « c’est pour vous le meilleur moyen de disposer immédiatement de ressources incroyables qui vous élèveront sur la voie de la surperformance économique et qualitative, sans lui vous courrez à votre perte alors qu’avec vous deviendrez dans les 3 jours leader du marché, Apple vous demandera des conseils, vous serez promus, plus beau et mieux dans votre peau et signez là, il est où mon chèque ? »

- Einstein : « tout comme la matière, l’utilité du consultant est relative »

- Corneille (l’auteur chef de projet, pas le chanteur) : « Nous partîmes cinq cents mais par un renfort (de consultants), nous nous vîmes cinq mille en arrivant à bon port »

- Martin Luther King : « J’ai une vision du monde où les consultants seraient libres de faire ce qu’ils veulent sans justifier leurs actes »

- Lionel Jospin « je prends mes responsabilités et je me retire définitivement du consulting »

- France Telecom : « eux au moins ils ne rentrent pas dans nos stats quand ils sautent par la fenêtre »

- Aristote : « le consultant est la réalisation de la puissance inhérente à la nature du client »

- Stéphanie de Monaco : « un consultant c’est commmme un ouragaaaannn, commmmme un océaaaaaaannn… » (voila vous avez la chanson dans la tête)

- Margaret Thatcher : « Idon’t care, I want my money back !!! »

- Gandhi : « oeil pour oeil laisse le monde aveugle… et vous oblige à payer un consultant pour vous guider »

- Hortefeux : « Quand il y en a un ça va, c’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes »

- La Bible : « Et le 6ème jour Dieu créa le consultant et Il vit que cela était bon »

- Sade : « J’ai toujours refusé d’écrire sur le comportement des consultants, il y a des limites morales que je ne puis me résoudre à franchir »

- Bernard Shaw « on compare souvent le choix du consultant à une loterie : c’est une erreur, à la loterie on peut gagner »

- Jésus : « Que celui qui n’a jamais fait appel à un consultant me jette la première pierre »

- Winston Churchill recrutant des consultants : « je n’ai rien d’autre à vous offrir que du sang, du travail, des larmes et de la sueur »

- Bob Marley « no consultant no cry »

- Sagesse populaire : « ne remet pas à demain ce que tu peux faire faire par un consultant aujourd’hui »

- Marx : « Les consultants n’ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à gagner. Consultants de tous les pays, unissez-vous ! »

- Dark Vador : « Luke, je suis consultant ! » Noooooooooooooooooooooooonnnn !

- Gandhi encore : « ne faites pas à vos consultants ce que vous ne voulez pas que l’on vous fasse »

- Victor Hugo :
« Où vont ces consultants, dont pas un seul ne rit,
Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit
Ces hommes et ces femmes qu’on voit cheminer seuls ?
Ils s’en vont travailler, douze heures sous les meules !
Ils vont de l’aube au soir faire machinalement
Chez le même client le même mouvement.
Consulting mauvais qui prend l’âge tendre en sa serre,
Qui produit la richesse en créant la misère,
Et qui ferait, c’est là son fruit le plus certain,
D’Apollon un bossu, de Voltaire un crétin »

- Picasso : « j’ai peint Guernica en m’inspirant du résultat du travail d’un consultant »

- Machiavel : « la fin justifie le consultant »

- Blondin dans le film le Bon, la Brute et le Consultant : « le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont le portefeuille chargé, et ceux qui sont consultants. Toi, tu es consultant ! »

- Mirabeau : « on peut tout faire avec un consultant, sauf s’asseoir dessus »

- Proverbe africain : « un consultant qui meurt, c’est un library qui disparait »

- Proverbe : « si le travail était la santé, un consultant ne serait jamais malade »

- Kipling « tu seras un consultant mon fils »

- Proverbe encore : « si tu sais faire fais. Si tu ne sais pas faire enseigne. Si tu ne sais pas faire et que tu ne sais pas enseigner, deviens consultant »

- Chuck Norris a été formé par un consultant

- Locution latine : « à consultant vaillant rien d’impossible »

- Woody Allen : « Quand j’écoute trop Wagner, j’ai envie de devenir consultant »

- Freud : « Qu’est-ce qu’être normal ? aimer et consulter »

- Nietzche : « La paresse a donné du poison au travail. Il n’est pas mort mais s’est changé en consulting »

- Edouard Bourdet : "Le consultant c'est comme une femme : pour le garder, il faut s'en occuper, sinon il fait le bonheur des autres"

- Sacha Guitry : "Ce qui fait rester les consultants, c'est la peur qu'on soit tout de suite consolé de leur départ"


Mais en définitive je pense qu’il nous faut nous tourner vers la philosophie tant ce problème est abyssal. Et de là on peut conclure le consultant est nécessairement indispensable. Pourquoi ? La raison nous en donnée par le plus grand penseur de ce millénaire, Nabila : « non mais allo quoi ? allo ? t’es un client t’as pas d’consultant ? allo ? »


Bref, à jeudi prochain pour en débattre, que ceux que j’aurai oublié ne se vexent pas et viennent quand même et en guise de cadeau un petit guide pour bien choisir son consultant 

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