Marine le Pen qui appelle à voter blanc : ça n'a franchement rien d'étonnant...
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Message de la France aux dirigeants Aficains : "Envoyez nous de l'argent pas vos ressortissants !"
La fédération PS de l'Hérault a dépensé 42 000 € de pizzas ! J'ai de bonnes raisons de croire qu'ils hébergeaient les Tortues Ninja.
Titre d'un article du Monde aujourd'hui : "Crise de la dette : Aubry et Hollande jugés plus crédibles"...
Après avoir perdu 20 kilos, Hollande va expliquer aux Français comment se serrer la ceinture !
La « panne de l’ascenseur social » désigne bien les difficultés que l’école française depuis la sortie des trente glorieuses à permettre la réussite des élèves issus des couches sociales les plus basses. Elève de khâgne (et un des deux seuls boursiers de ma classe) je vois autour de moi enfants de professeurs,d’avocats, d’entrepreneurs… et me demande où sont les fils d’ouvriers. Bien plus encore, en première année de prépa littéraire à Champollion, sur cent dix élèves l’an dernier, un seul Noir. Or, si ce problème est de plus en plus reconnu, la discrimination positive semble être une des rares solutions proposée.
Mise en place dans les années 1960 sous la présidence de Kennedy afin de « donner quelques longueurs d’avance à des athlètes qui ont eu pendant si longtemps les pieds entravés », elle a été abandonnée vingt ans plus tard. En effet les dénonciations de la « discrimination à rebours » n’ont cessé de se multiplier, de nombreux jeunes Blancs ayant de meilleures notes que des Noirs mais n’étant pas admis aux concours. Certes le problème français est différent, ne serait-ce parce qu’il est social plus qu’ethnique et que la discrimination positive reste très peu appliquée. Mais peut-être pouvons nous néanmoins tirer quelques leçons de la tentative américaine. Demandons par exemple si elle ne risque pas de nuire à la qualité de l’enseignement. L’excellence est-elle compatible avec la pluralité ? D’ailleurs cette dernière est-elle réellement conservée ? Quand j’entends qu’à science po Paris vingt élèves sur trois cent proviennent de banlieues, je m’interroge sur ce qu’il restera de leurs particularités après cinq de formation. Ne peut-on justement pas craindre qu’ils seront « formatés » ?
En fait, si l’égalité des chances prônée par la méritocratie n’est pas effective, elle ne doit plus être prise comme point de départ mais comme un moyen. Proclamer l’équité plutôt que la discrimination positive, c’est aussi reconnaître les inégalités dues essentiellement au milieu d’origine et les combattre en accordant des avantages aux défavorisés, mais comme une étape. Il ne doit pas s’agir d’une fin : c’est essayer d’amener chacun sur une même ligne de départ avant une course qui laisse finalement la place aux mérites personnels.